L’objectif de ce travail a été de proposer une démarche pour l’évaluation de la contribution des écosystèmes de plantation d’anacardier à la séquestration du stock de carbone dans la zone soudano-guinéenne du centreBénin. La variabilité de la biomasse et du stock de carbone aérienne des plantations d’Anacardium occidentale a été estimée dans la zone soudano-guinéenne du centre-Bénin. La démarche méthodologique utilisée est essentiellement basée sur l’approche « non destructive » fondée sur l’utilisation du modèle allométrique existant sur l’espèce dans la zone d’étude. Au total, 183 placettes ont été installées dans 6 différents types d’utilisation des terres. A l’intérieur des placettes, l’inventaire et les données dendrométriques ont été collectées sur toutes les espèces dans les différentes formations végétales. Les résultats indiquent globalement que, les plantations et les zones agroforestières stockent respectivement en moyenne (120,63 ± 87,92 t. ha -1 ) et (113,75 ± 76,18 t. ha -1 ) tandis que les forêts denses ; les savanes arborées et arbustives et les terres cultivées stockent en moyenne (25,03 ± 0 t. ha-1 ) ; (35,95 ± 24,96 t. ha-1 ) et (7,80 ± 4,96 t. ha-1 ). L’analyse de la variance montre que les stocks de carbone varient significativement entre les unités d’utilisation des terres discriminées dans la zone d’étude (F = 2,38 ; p < 0,001).