L’acidité des sols due à l’utilisation abusive d’intrants chimiques et le déficit pluvial ont entrainé une baisse de la production du maïs dans certaines régions de la Côte d'Ivoire. Pour pallier à ces problèmes, l’utilisation du biocompost et des champignons mycorhiziens à arbuscules est une voie importante de recherche. Cette étude met en évidence l’importance du biocompost et des champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA) dans la réduction de l’acidité des terres cultivables ainsi que l'amélioration du rendement de maïs (Zea mays L.). L’apport du biocompost et des CMA a eu un effet positif sur le pH, le rapport C/N ainsi que la teneur en phosphore assimilable. Au cours de la première année d’expérimentation, le rendement du maïs enregistré dans les parcelles amendées des régions du Gbêkê et du Tchologo a connu une augmentation de 49,14 % et 32,47 % respectivement comparé au rendement enregistré dans les parcelles dites paysannes. Durant la seconde année d’expérimentation, le rendement du maïs enregistré dans les parcelles amendées des régions du Gbêkê et du Tchologo a évolué de 52,63 % et 16,4 % respectivement comparé au rendement enregistré dans les parcelles paysannes. D’après les résultats obtenus, le biocompost et les CMA améliorent la fertilité des sols et le rendement de la culture du maïs. Enfin, l’étude indique que, pour des raisons d’efficience, de disponibilité des moyens et de préservation de l’environnement, une production accrue peut être obtenue par utilisation du biocompost associé CMA.