Cette étude porte sur l’inventaire des connaissances endogènes des phénomènes pluvio-hydrologiques en pays fon dans la Commune de Djidja. La démarche méthodologique utilisée consiste à la collecte des données, leur traitement et l’analyse des résultats. Les données ont été collectées grâce à l’organisation des entretiens directs avec les autorités locales et les populations, les observations directes de terrain, le traitement et analyse des données ont permis d’obtenir de résultats. Les résultats obtenus montrent que les populations de la Commune de Djidja détiennent des savoirs endogènes sur les phénomènes pluvio-hydrologiques. En effet, 85 % des personnes interviewées affirment que le Parkia biglobosa et le baobab (Adansonia digitata) annoncent les phénomènes pluvieux (sécheresse), 64 % affirment que la sécheresse est annoncée par la ponte et l’éclosion de la cigogne, 97 % soulignent que la saison sèche est longue et couvre 4 à 5 mois, 34 % affirment que le comportement du chien et du chat annonce les vents violents. Cependant, ces phénomènes occasionnent des conséquences néfastes. En effet, les vents violents décoiffent les toitures. Les phénomènes pluvio-hydrologiques entrainent des pertes de semis, perte de production et perte des récoltes.