La gestion des ravageurs du chou est devenue très préoccupante au Sud du Sahara où les principaux ravageurs de cette culture ont été signalés comme principale cause de baisse considérable du rendement de cette spéculation. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité des huiles végétales et le baume de cajou pour le contrôle des principaux insectes ravageurs dans la production de chou. Les travaux ont été réalisés sur le site maraîcher de Sèmè-Kpodji. Les traitements comprenaient des huiles de trois plantes, à savoir Tephrosia purpurea, Ricinus communis, Thevetia neriifolia et le baume de cajou par rapport à un insecticide synthétique (Lambda cyhalothrine) et à celui d’un pesticide botanique (Topbio). Six traitements ont été comparés sur la culture de chou. Les parcelles de chou ont été disposées en blocs complets randomisés et équilibrés. Le logiciel R Core Team (version 3.6.3-2020) a été utilisé pour faire les différentes analyses. Les traitements à base d’huile de T. purpurea, le baume de cajou à froid, le Topbio et lambda cyhalothrine ont significativement réduit les populations de P. xylostella, de H. undalis et de L. erysimi sur le chou. Les rendements moyens en pommes de chou commercialisables sont compris entre 2,20 ± 0,73 t/ha pour les témoins ; 14,10 ± 4,57 t/ha, 13,74 ± 0,90 t/ha pour les parcelles traitées avec Tephrosia et le baume de cajou et de (18,15 ± 3,20) t/ha pour les parcelles traitées avec l’insecticide de synthèse lambda cyhalothrine. L’activité larvicide des extraits observée à faible dose sur les larves de P. xylostella et H. undalis offre un avantage alternatif dans le contrôle des ravageurs du chou en milieu paysan.