Dans l’objectif d’améliorer la production et le rendement de l’ail (Allium sativum L.) à l’Extrême-Nord Cameroun, un essai de fertilisation de trois cultivars d’ail a été mis en place à Makabaye. A cet effet, cinq doses de NPK (0 ; 250 ; 500 ; 750 et 1000 g/casier) ont été apporté dans les différents casiers lors de la mise en place de l’essai et cinq doses de NPK + Urée (0 ; 250 + 83 ; 500 + 166 ; 750 + 250 et 1000 + 333 g/casier) 21 JAS. Un dispositif en bloc aléatoire complet, avec deux facteurs (cultivars d’ail et fertilisants), 15 traitements répétés 3 fois a été utilisé. Les paramètres de croissance et de rendement des trois cultivars d’ail testés ont été récoltés. L’analyse des données a été réalisé grâce à Excel 2013 et au logiciel R de version 3.4.0. Les résultats obtenus montrent que l’interaction entre la dose des fertilisants utilisée et le cultivar n’est pas significative. La corrélation entre la dose des fertilisants et le rendement est fortement positive (r = 0,84). Plus la dose des fertilisants est élevée, plus le rendement est meilleur. Par conséquence, les meilleurs rendements de ces aulx ont été obtenus à la dose D4 (1000 g NPK + 333 g Urée), qui a produit 10,33 t/ha pour l’ail violet, 9,27 t/ha pour l’ail blanc et de 7,73 t/ha pour l’ail rose. Il ressort que l’apport en fertilisants conditionne le rendement d’ails dans la zone d’étude.