La végétation guinéenne à l’instar de celle des autres pays de l’Afrique de l’Ouest, se trouve très affectée par les activités anthropiques et les phénomènes de changement climatique. Cette situation a entrainé, ces dernières années, une forte dégradation de la biodiversité ainsi que les rendements des activités agropastorales. Ce présent travail vise à évaluer, la réponse de l’indice de végétation en relation avec la pluviométrie.Pour ce faire, une analysedel’évolution de la végétation a été faite en utilisant non seulement la télédétection, mais aussi la dynamique de son évolution avec les précipitations suivant les coefficients de corrélation et l’évolution spatio temporelle de l’indice de végétation, et la pluviométrie moyenne pour la période allant de janvier 1998 à décembre 2013, soit seize (16) ans. La réponse de l’évolution de la végétation par rapport à la pluviométrie est : une à deux décades à l’échelle décadaire ; un à deux mois à échelle mensuelle et un à deux ans à l’échelle annuelle. Il ressort de cette partition, que ce coefficient de corrélation est variable. Ainsi trois zones distinctes :une zone de corrélation significative et très forte avec des valeurs atteignant 0,97 dans la préfecture de Dalaba; une zone de corrélation significative et modérée avec des valeurs variant de 0,81 à 0,86 dans les préfectures de Koundara et Mali ; et une zone de transition (Mamou et Labé) où la corrélation est peu significative. Il ressort également des analyses que Koundara est la préfecture de la Moyenne Guinée, la moins humide et la moins végétative et que Mamou est la préfecture la plus humide et la plus végétative.