Cette étude a pour objectif de situer la culture du caféier robusta dans la stratégie de subsistance des populations de la Tshopo et la préservation de l'environnement. Elle vise à évaluer les perceptions des caféiculteurs sur le café et à examiner leurs comportements sur base des savoirs d’atténuation ou d’adaptation aux effets du changement climatique et la conservation de la biodiversité appliqués à la caféiculture. L’échantillonnage non probabiliste en boule de neige a été utilisé pour collecter les données dans tous les territoires de la Tshopo. Les observations directes ont été combinées à des entretiens sous forme de récits de vie encodés dans KoBoCollect. Les résultats ont montré que certaines techniques culturales de la caféiculture consistent à diminuer la déforestation et ses impacts sur l’environnement. Le caféier est perçu commeune source de revenunon négligeable dans le milieu et constitueune boisson stimulante. Les savoirs locaux de la culture du caféier robusta s’inscrivent dans la stratégie de survie et de la résilience socioéconomique des populations locales. L’agroforesterie de la caféiculture permet d’atteindre les objectifs de développement durable.