Notre étude a pour objectif d’évaluer l’impact des déchets liquides sur la diversité végétale dans les zones de déversement. Pour atteindre cet objectif, un inventaire floristique sur les différents sites d’étude a été réalisé à partir des relevés de surface associés aux relevés itinérants. Ainsi, quatre placettes de forme carrées de 10 m x 10 m ont été disposées suivant les quatre points cardinaux sur chacun des sites. Des tests statistiques ont été réalisés à l’aide du Logiciel Statistica 7.1. Ainsi, pour comparer la différence entre la diversité floristique et l’indice de Shannon des trois zones d’étude, après la vérification de la normalité à l’aide du test de ShapiroWilk, le test U de Mann-Whitney a été employé. Le matériel utilisé et la méthodologie adoptée ont permisd’obtenir des résultats. En effet, les inventaires ont donné une liste floristique de 79 espèces réparties en 39 familles et 64 genres sur l’ensemble des sites. Aussi, 36 % des espèces échantillonnées sont-elles des thérophytes et 80 % de celles-ci sont endémiques aux zones guinéo-congolaise et guinéo-congolaise- zambézienne. En outre, l’indice de Piélou (0,83 à 0,86) indique une équitabilité de la communauté végétale des différents sites. Par ailleurs, le coefficient de similitude de Sørensen (16 %) montre que le nouveau et l’ancien site sont dissemblables du point de vue floristique. En somme, ces résultats mettent en évidence l’influence du dépotage des boues de vidange sur la flore résiduelle des zones de déversement. Par ailleurs, les fèces pourraient être valorisésen les utilisant comme du compost afin de fertiliser les sols dégrader par lesactivités anthropiques et favoriserainsi l’agriculture urbaine et périurbaine des villes africaines menacées par l’insécurité alimentaire.