La présente étude a été menée dans la région du centre du Burkina Faso sur un site d’expérimentation biologique et a pour objectif d’examiner la contribution d’un compost enrichi à l’amélioration de quelques propriétés chimiques des sols hydromorphes sous culture de maïs (Zea mays). Un dispositif en bloc de Fisher complètement randomisé et constitué de six avec à trois répétitions. Les traitements comparés étaient : témoin absolu, T1 :15000 kg.ha-1 compost enrichi (CETh, T2 : 200 kg.ha-1 de NPK (14-25-14) + 100 kg.ha-1 d’urée (46 %), T3 : 3750 kg.ha-1 de CETh + 150 kg.ha-1 de NPK (14-23-14) + 75 kg.ha-1 d’urée (46 %) ; T4 : 7500 kg.ha-1 de CETh + 100 kg.ha-1 de NPK (14-13-14) + 50 kg.ha-1d’urée (46 %), T5 : 11250 kg.ha-1 de CETh + 50 kg.ha-1 de NPK (14-23-14) + 25 kg.ha-1 d’urée (46 %). Les résultats ont montré que c’est la combinaison du CETh et de la Fmv (NPK + Urée) qui a eu une influence positive la disponibilité de phosphore assimilable et en bases échangeables dans le sol par rapport au témoin absolu. En effet, les niveaux de phosphore stockés étaient plus élevés avec les traitements à 100 % de CETh et avec la combinaison (75 % de CETh + 25 % Fmv). L'utilisation du CETh seul a aussi provoqué une augmentation importante des bases échangeables, de la capacité d'échange cationique (CEC) et de la saturation du sol. Pour une gestion efficace de la fertilité des sols hydromorphes, il est essentiel d'intégrer de manière judicieuse l'utilisation du compost enrichi à Trichoderma harzianum dans les pratiques de fertilisation.