L’objectif de cette étude est d’inventorier et de caractériser les risques de l’utilisation non rationnelle des pesticides sur la santé humaine et l’environnement afin de proposer des mesures de prévention et d’atténuation. Ainsi, la Méthode Accélérée de Recherche Participative (MARP) a été utilisée pour la collecte des données auprès des personnes ressources, à travers les entretiens semi-structurés sur la base des fiches d’enquêtes. Les logiciels Word, Sphinx Plus V5 ont permis de traiter les données collectées. Environ 42 produits phytosanitaires dont 21herbi-totals (95,5%), 11 herbi-sélectifs (61,4%)et 9 insecticidesont été rencontrés dans les localités environnantes du site. L’agriculture (40,8 %) est l’activité la plus pratiquée suivie de l’élevage (19,4 %), la chasse et le jardinage (9,7 %), la pêche (7,8 %), la carbonisation (6,8 %). Le bas-fond reste la zone de culture par excellence (42,9 %) suivi des collines (38,1 %) et les plaines (19,0 %). Les marchés de Lola et de N’Zoo (32,1 %) d’approvisionnement des produits suivi des marchés de Bossou et Gbakoré (10,3 %), tans dis que les fongicides et les engrais, sous réserve de commande. La période Mars-Avril (39,2 %), est la période de forte utilisation tandis que Juin-Août (29,7 %) et Mai-Juin (24,3 %) sont les périodes de désherbage avec les Herbi sélectifs ; par contre, Septembre-Décembre (6,8 %) est la période consacrée aux activités de maraichage. Les effets sur l’écosystème sont constatés, mais n’ayant pas de mesures d’atténuation ; le biotope et la biocénose sont pollués fréquemment et les animaux sont contaminés et éloignés de leurs habitats naturels.