Vol.22, N°5 (2023) - Article 12

Dynamique érosive et occupation du sol à Abéché au Tchad

La présente étude a pour objectif d’analyser l’occupation du sol et les processus d’érosion des terres à Abéché. La méthodologie adoptée est l’interprétation des prises de vue aériennes à travers la télédétection et le Système d’Information Géographique, les observations, mesures et analyses des matériaux de terrain, des entretiens avec les personnes concernées (riverains et exploitants de berges), certains responsables communaux et recherches documentaires. Les résultats obtenus montrent que l’érosion des sols à Abéché est naturellement induite par les prédispositions du milieu. Cependant l’occupation anarchique et incontrôlée la ville exacerbe le phénomène. Entre 1999 et 2022, une dynamique progressive du bâti (de 14,28 % à 59,67 %) et champ (10,52 % à 11,25 %) s’est opérée au détriment de la végétation (41,83 % à 15,87 %) et sols nus (33,37 % à 13,18 %). La conséquence est l’imperméabilisation des sols, la destruction des ressources naturelles. Ce qui induit une intensification de l’érosion des sols. Les dommages apportés à l’environnement naturel et humain sont considérables et continuels. Ce travail est une contribution à l’étude des analyses des conséquences de la double pression, savoir changement climatique et croissance rapide de la population urbaine sur le milieu naturel « fragile ».La présente étude a pour objectif d’analyser l’occupation du sol et les processus d’érosion des terres à Abéché. La méthodologie adoptée est l’interprétation des prises de vue aériennes à travers la télédétection et le Système d’Information Géographique, les observations, mesures et analyses des matériaux de terrain, des entretiens avec les personnes concernées (riverains et exploitants de berges), certains responsables communaux et recherches documentaires. Les résultats obtenus montrent que l’érosion des sols à Abéché est naturellement induite par les prédispositions du milieu. Cependant l’occupation anarchique et incontrôlée la ville exacerbe le phénomène. Entre 1999 et 2022, une dynamique progressive du bâti (de 14,28 % à 59,67 %) et champ (10,52 % à 11,25 %) s’est opérée au détriment de la végétation (41,83 % à 15,87 %) et sols nus (33,37 % à 13,18 %). La conséquence est l’imperméabilisation des sols, la destruction des ressources naturelles. Ce qui induit une intensification de l’érosion des sols. Les dommages apportés à l’environnement naturel et humain sont considérables et continuels. Ce travail est une contribution à l’étude des analyses des conséquences de la double pression, savoir changement climatique et croissance rapide de la population urbaine sur le milieu naturel « fragile ».

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