Depuis des décennies, l’exploration minière d’or s’est focalisée sur les ceintures de roches vertes birimiennes dont les gisements associés sont de nos jours mieux caractérisés. L’or dans les granitoïdes est une découverte récente et les paramètres qui le caractérisent restent peu connus. Le but de cette étude est de caractériser l’encaissant granodioritique et la nature du minerai, décrire et analyser les éléments structuraux afin de déterminer les facteurs de contrôle de la minéralisation. La méthodologie utilisée consiste en une revue documentaire associée à une synthèse des données cartographiques, ce qui a permis de caractériser la géologie de la zone d’étude et la sélection des sondages de carottes pour la description lithostructurale et l’analyse au laboratoire. Les résultats obtenus montrent que le minerai de Napélépéra est constitué de veines de quartz cisaillées et de veinules de quartz-carbonates-sulfures. Cette minéralisation est encaissée dans une granodiorite à altération hydrothermale de séricite-carbonate-chlorite. Les phases de déformation sont marquées par (i) la foliation, (ii) les veinules de quartz-carbonate en échelon ou microplissées, (iii) les veines de cisaillement et les veinules de quartz de recristallisation-carbonates-sulfures, (iv) les veines de silicification envahissante et (v) les veines d'extension. Ces différentes structures montrent que la mise en place du gisement de Napélépéra est de type filonien par dilatation de son encaissant granodioritique dans un régime transpressif.