La biodiversité africaine, se raréfie suite aux sécheresses, aux pressions anthropiques rurales et à l’expansion des villes. Cependant, dans l’agglomération de Bamako, un opérateur privé s’investi dans la conservation de la biodiversité, vouée à l’écotourisme dans le camp « Kungo so » ou « la brousse à la maison ». Cette étude porte sur les techniques et perspectives de conservation d’une aire protégée et écotouristique dans l’agglomération de Bamako. La méthodologie a concerné les recherches bibliographiques, les enquêtes qualitatives et les observations participatives de terrain. Les enquêtes qualitatives ont permis d’interviewer 75 personnes (promoteur, employés, services techniques et populations riveraines). Les résultats montrent les différentes techniques de régénération et de conservation appliquées au camp « Kungo so ». Il s’agit : des cordons pierreux, du zaï, du pare-feu, de la mise en défens. Actuellement, on dénombre au camp « Kungo so », 280 espèces ligneuses, 150 herbacées, de la faune libre ou en captivité. Néanmoins, le camp Kungo so est sous la menace des spéculateurs fonciers et de l’implantation d’une centrale électrique au profit dela ville de Bamako.