Vol.18, N°6 (2021) - Article 4

Impact de quelques facteurs biotiques sur la croissance larvaire des moustiques Anopheles gambiae (Giles, 1902)

Le paludisme est l'une des maladies parasitaires les plus répandues dans le monde. Le continent Africain reste le plus touchée par cette maladie dont le vecteur principal est le moustique Anopheles gambiae. L’étude de l’écologie de ce vecteur passe par une connaissance précise de ses caractéristiques de développement, qui ne peut être possible que par son élevage en insectarium. La présente étude a permis d’évaluer la quantité de nourriture et la densité larvaire optimale qui favorisent une bonne croissance des larves. Pour la détermination de la quantité optimale de nourriture, une gamme de 7 doses (0,0125 g, 0,0167g, 0,025 g, 0,05 g, 0,075g, 0,15g et 0,2 g) a été définie. Ensuite des larves de stade II ont été réparties en 7 groupes. Chaque groupe a été nourri quotidiennement par une dose unique jusqu’au stade nymphale. Concernant la densité larvaire optimale, 3 différentes densités ont été définies (100, 300 et 500 larves). Les larves ont éténourries avec l’unique quantité de nourriture (0,075g). La quantité de nourriture de 0,075g a permis d’obtenir le taux de nymphose le plus élevé qui étaitde 92,8 % parmi les quantités de nourriture définies. Elle est donc considérée comme la quantité optimale. Quant à la densité larvaire, la densité de 300 larves a été celle qui a favorisé une bonne nymphose avec un taux de 93,11 %. La croissance des larves a été beaucoup influencée par la nourriture et la densité larvaire. Les quantités importantes de nourriture ont permis une bonne croissance des larves avec une courte durée de développement. Contrairement aux quantités de nourriture, les densités larvaires les moins élevés ont favorisé un bon développement sur une courte durée de développement.

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