L’objectif de ce travail est d’étudier les effets positifs du polyacrylate de potassium sur la diversité floristique herbacée à Ouagadougou (Burkina Faso). Pour la conduite de l’étude, un protocole expérimental composé de 24 répétitions réparties en deux essais de 12 bacs chacun a été mis en place. Les bacs des deux essais, 1 et 2, contiennent chacun de la terre d’un volume d’à peu près 0,9 m3 à la seule différence que 40 g de polyacrylate de potassium a été adjoint à ceux du bloc 1. Un inventaire floristique des herbacées qui ont poussé sur les bacs a été réalisé après leur identification. Des échantillons de la terre utilisée ont été prélevés afin de déterminer les caractéristiques physico-chimiques du sol. Les résultats de l’analyse granulométrique sont 27,45 % d’argile ; 23,53 % de limons et 49,02 % de sable. L’inventaire a permis d’identifier 28 espèces sur les blocs témoins et 33 espèces herbacées sur les blocs contenant le polyacrylate de potassium. La richesse originale est de 6 espèces pour les bacs traités et d’une espèce pour les bacs témoins. Le fonds commun d’espèces est de 27 individus. L’analyse statistique de l’indice de diversité de Shannon-Weaver montre une moyenne de 1, 62 pour les blocs traités contre 1, 26 pour les témoins. Le coefficient de Jaccard est de 0,79. Ces résultats attestent l’importance de l’eau dans la productivité végétale. Le polyacrylate de potassium a l’effet de modifier la disponibilité des ressources en eau non seulement mais aussi un impact positif sur tout ou partie du cycle végétatif des plants ainsi que sur la diversité biologique. La maîtrise de l’eau en production végétale en utilisant le polyacrylate de potassium peut constituer une alternative au déficit hydrique.