La variable humaine, responsable des diverses perturbations suite aux actions anthropiques montre que la flore des zones humides de la commune d’Allada (Sud-Bénin) qui fait l’objet de la présente cette étude subit de fortespressions anthropiques. L'objectif global est d’analyser les perceptions locales des formations végétales des zones humides dans le cadre d’une gestion durable de l’environnement voire des zones humides. Les principales méthodes utilisées pour les enquêtes socio-économiques sur les facteurs déterminants des formations végétales des zones humides et la perception locale des populations sont fondées sur le taux de réponse. Ensuite, une analyse factorielledes correspondancesa été effectuée dans les logiciels XLSTAT et SPHINX Plus afin de faire ressortir la relation existant entre les causes de dégradation de la végétation des zones humides et les différents groupes socio-professionnels étudiés. Les facteurs déterminants (directs et indirects) des formations végétales des zones humides identifiés ont permis d’une part de caractériser ces différents facteurs dans un système d’axes. Il en ressort que l’agriculture, l’exploitation forestière et dans une moindre mesure l’élevage, la pêche et la chasse ont été perçus par les populations locales comme les déterminants de dégradation de la végétation qui sont impulsés par la croissance démographique, l’urbanisation, l’installation des populations, l’inefficacité des textes et des politiques agricoles et les aléas climatiques.