L’occupation permanente des terres par les cultures intensives (maïs, haricot, manioc) a conduit au déclin de la fertilité des sols à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Dans le monde rural, les ménages agricoles sont confrontés aux problèmes de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté. L’objectif de ce travail est de mettre en évidence les types des engraisappropriés aux conditions locales del’Est de la RDCet pouvant améliorer les rendements de haricot. Ainsi, dans les champs d’agriculteurs en deux sites contrastés, NPK, DAP, KCl, TSP et fumier localont été comparé au contrôle. Ces engrais ont été appliqué en dose unique avant la plantation au taux de0 kg/ Hareprésentant le contrôle, 120kg/ Ha NPK; 100kg/ Ha DAP, 80kg/ Ha KCl, 120kg/ Ha TSP et 10 tonne de fumier à l’hectare.Les résultats montrentque NPK, DAP et TSP sont des engrais qui enregistrentdes rendements parmi les plus élevéset que le fumier nepeut pas simplement les remplacer. Ces engrais ont induits des rendements significativement différents (p = 5 %) par rapport aucontrôleet des variations significatives (p = 5%) ont été observées entre les sites et dans les champs au sein d’un site. Il ressort aussi de nos résultats que, leschampsau sein d’un site requièrent chacun un type d’engrais spécifique possible pour renverser la tendance de perte des rendements et que les recommandations d’engrais ne doivent pas être générales mais inhérentes aux conditions biophysiques et socioéconomiques des producteurs.