Vol.15, N°2 (2019) - Article 1

Modélisation des modules pluviométriques annuels au Niger

Ce travail porte sur la conception d’un modèle de prédiction des pluies annuelles au Niger. En effet, tous les modèles existants montrent des insuffisances dans les valeurs simulées des précipitations tropicales. Cette situation ne permet pas d’anticiper sur les phénomènes de sécheresses ou d’inondations dont les effets sont néfastes sur les conditions socio-économiques des pays concernés. La méthodologie est basée sur le déroulement et la superposition des calendriers grégorien et hégirien depuis le 16 Juillet 622 et l’utilisation de la condition de non-biais (ou d’universalité) de la moyenne arithmétique. Elle a permis d’obtenir plusieurs résultats dont entre autres :  la détermination des années concordantes et des années couplantes servant d’années-repères au balisage du temps sur la durée ;  l’assimilation du temps à une surface cylindrique dont les génératrices, constituées par des années concordantes, sont distantes de 130 à 131 ans grégoriens au maximum sauf au voisinage de deux années couplantes singulières où cette étendue est de 33 ans grégoriens. Ces génératrices s’appuient sur une directrice (D) valant 1628 ans grégoriens se subdivisant en 25 périodes de durée unitaire comprise entre 65 et 66 ans grégoriens. La période de base du temps est prise égale à N = 65 ans représentant la partie entière de la valeur moyenne T = 65,12 ans ;  la formulation de l’équation du modèle de prédiction des modules pluviométriques annuels à partir de la transposition de la période de base du temps aux séries des pluies annuelles. L’équation du modèle de prédiction ci-dessus établie est une solution périodique. Son test de validation, réalisé avec les données pluviométriques des cinq (5) plus anciennes stations d’observations du Niger, fournit des écartsabsolusde précipitations annuelles compris entre -6,2 mm et + 5,5 mm. Les valeurs de ces erreurs sont acceptables car la précision d’instrumentation admissible est de ±12 mm pour une année. Le modèle ainsi conçu est globalet purement déterministe. Sa mise en œuvre requiert alors l’utilisation des théories de l’analyse vectorielle. Cette approche ouvre dorénavant la possibilité de recours à l’analyse mathématique pour l’étude des composantes du climat, dont les précipitations, en parallèle aux méthodes probabilistes et stochastiques usuelles.

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