L’objectif de ce travail est d’étudier l’effet d’une fertilisation minimale de l’oignon sur son enherbement, son rendement et la qualité du bulbe. Un essai a été conduit au cours de la saison pluvieuse 2014-2015 au Centre de Recherche Environnemental Agricole et de Formation (CREAF) de Kamboinsé de l’INERA avec la variété d’oignon le Violet de Galmi. Le dispositif expérimental utilisé est un Split plot à trois répétitions comprenant chacune un témoin et les formulations T2 (5 t FO/ha+50 kg Urée/ha), T3 (5 t FO / ha+100 kg NPK/ha) T4 (20 t FO/ha+50 kg NPK/ha) et T5 (5 t FO/ha+50 kg NPK/ha+50 kg Urée). Les résultats ont montré que les flores adventices inventoriées 40 et 68 jours après le repiquage (JAR) ont compté respectivement 75 et 73 espèces dont 76 % et 75 % sont des dicotylédones. Les nombres d’espèces recensées par traitement ont varié entre 22 et 24,67 pieds 40 JAR, entre 18,67 et 24 pieds 68 JAR tandis que leur taux de recouvrement au sol a été compris entre 55 et 73,33 % 40 JAR, entre 63,33 et 86 % 68 JAR. La biomasse sèche adventices a évolué de 31,45 g/0,25 m² dans le T3 à 119,33 g/0,25 m² avec le T2 à 40 et 68 JAR respectivement. Le T5 a observé le plus faible poids moyen bulbes de 2,16 kg/6 m². Pour les T3, T4 et T2 cette variable a été significativement plus importante et identiques statiquement de 2,8; 2,55 et 2,51 kg/6 m² respectivement. Le nombre moyen de bulbes a évolué de 37,67 bulbes/6 m² avec le T5 à 71 bulbes/6 m² dans le T3. Les doses réduites de fumures minérales (azote, urée) et organique ont eu pour conséquence de réduire le calibre des bulbes récoltés. La classe de bulbes 0 - 30 mm a constituée 87,33 % du nombre total de bulbes récoltés et la classe supérieure à 31 mm a occupée 12,87 %. Parmi celle-ci, seul 1,26 % de bulbes ont enregistré un calibre moyen supérieur à 45 mm.