Vol.13, N°6 (2017) - Article 1
Identification des champignons transmis par les semences biofortifiées au Kongo Central en République Démocratique du Congo
Le haricot commun est l’une des principales cultures vivrières en République Démocratique du Congo (RDC). La grande partie de la production du Haricot en RDC est assurée par les paysans qui utilisent principalement les semences non certifiées. Cependant la productivité de cette culture reste faible. Les maladies transmises par les semences chez le haricot commun réduisent à la fois le rendement et la qualité des graines. Ainsi, pour évaluer la qualité des semences biofortifiées utilisées par les paysans, deux méthodes basées sur l’incubation ont été utilisées : la première a porté sur l’incubation des semences sur papier buvard et la seconde s’est basée sur l’examen des colonies développées à partir des semences semées sur un milieu gélosé. Il s’observe une différence entre les deux types de semences (biofortifiées et locales) du point de vue pureté spécifique et teneur en eau. Les résultats de l’analyse des deux types de semences montrent qu’ils sont infectés par les mêmes champignons mais à des degrés différents : la variété locale a connu un degré d’infestation au Fusarium très élevé (4,7 %). Les indices de pollution, de répartition et les fréquences moyennes des deux types de semences sont restés à peu près proches mais avec une légère hausse pour la variété locale (Lola nain). Il faut signaler aussi l’absence des champignons reconnus pathogènes dans nos échantillons. Les champignons identifiés étaient tous reconnus saprophytes (Aspergillus niger et Fusarium solani).