La tomate (Lycopercicum esculentum) est le légume largement consommé et cultivé au monde grâce à sa composition nutritionnelle. Cependant dans la région tropicale sèche, la production de la tomate est saisonnière, entrainant la fluctuation des prix sur le marché. Les principales contraintes de la production de la tomate dans la ville de Lubumbashi sont le choix des variétés, le traitement phytosanitaire, les types de fertilisant ainsi que les doses de ces intrants à appliquer. Cette étude présente une évaluation de l’influence du choix variétal et de l’apport des fertilisants sur la production de la tomate. Avant expérimentation en dispositif factoriel (2*4), un échantillon de sol était prélevé pour analyse au laboratoire, alors qu’au cours de l’étude les paramètres végétatifs et de rendements furent prélevés et soumis à l’analyse de la variance. Les analyses chimiques de l’échantillon de sol révèlent que ce dernier est déficitaire en macroélément avec de valeur d’azote de 0,04 % et celle de phosphore disponible égal à 13,23 µg / g de sol. L’analyse statistique quant à elle, montre que la variété Lindo s’est mieux comporté que celle Tengeru. En effet, la moyenne de rendement de Lindo est deux fois plus importante que celle de Tengeru, alors que cette dernière est plus résistante aux maladies. En conclusion nous pouvons recommander aux agriculteurs ayant un revenu permettant l’intervention phytosanitaire au cours de la culture d’utiliser la variété Lindo et aux agriculteurs à faible revenu celle Tengeru pour sa résistance.