Madagascar est une île du Sud-Ouest de l’Océan Indien dont les régimes du temps sont principalement marqués par l’influence de perturbations tropicales (mousson, alizés, cyclones). La topographie de l’île vient contraster les structures spatiales de certains paramètres géophysiques en particulier la pluie. La prévisibilité pluviométrique et sa répartition restent encore insuffisamment prévues sur des échelles de temps de l’ordre de la saison. Dans cet article, grâce à une analyse spectrale systématique sur des données filtrées par la méthode d’entropie maximale MEM et à une analyse en composantes principales ACP et autres, on a pu distinguer quantitativement les quasi périodicités des fluctuations intrasaisonnières de pluviométrie, mesurer les amplitudes qui différentient chacune de ces fluctuations et étudier la répartition spatiale de la pluie dans la région nord de l’ile. La MEM nous permet de retenir trois pseudo-périodes pour la variabilité de la pluie. L’ACP nous permet de classer les individus en quatre (04) groupes selon leurs types de pluviométrie.